J’aime tout ce qui est flottant, tout ce qui s’évapore ; les taches mouvantes qu’on voit que du coin de l’oeil, qu’on abîme à trop les fixer ; les idées fragiles, qu’on tue à vouloir les cueillir ; les sentiments diffus, qui n’apparaissent que quand on les perd ; l’impalpable.
Quand l’écrivain sonde les pensées humaines pour en saisir le corps, il cherche à dissiper le brouillard permanent dans lequel les esprits s’ignorent. Pourtant ce flou du quotidien habille aussi à sa manière les sentiments humains.
Parfois il faut mieux accepter de vivre, sans tout comprendre.